FESTI’TRAIL D’AUTRANS – 24km – 889m D+ - Samedi 3 décembre 2011
C’est sous un ciel couvert et une température de3°c que nous arrivons au Gymnase du Centre Sportif Nordique vers 9h00. Stéphanie et moi récupérons nos petits sacs respectifs contenant dossard et bracelet électronique ainsi qu’un bidon marqué au nom d’Autrans. Pour moi, ce sera les 24km pour 889m D+. Pour Stéph, ce sera les 12km et 470m D+ (pour une 2ème course, c’est déjà un joli challenge). Le départ sera donné à 10h30. Durant cette petite heure d’attente, nous allons donc prendre un petit café et finir notre part de gâteau énergétique chez des amis habitant à quelques pas de là. 10h10, nous retournons au parking du centre nordique pour rejoindre le centre du village en courant en guise d’échauffement. A peine quelques minutes d’attente et l’on nous invite à prendre place pour le départ.
10h30, ça y est, la course est lancée. L’humidité et le froid rendent la mise en route un peu difficile, les muscles ont du mal à chauffer mais l’allure est correcte. Après un peu moins d’un kilomètre dans les rues du village, les choses sérieuses commencent. Nous longeant le bas des pistes de ski nous amenant au tremplin de saut à ski. Le terrain est lourd et glissant. Me voici dans le vif du sujet. La monté du tremplin débute à un rythme assez lent mais tout en courant. La table de réception passée, et c’est l’ascension le long du tremplin. Nous nous retrouvons rapidement en file indienne et au pas pour grimpé le petit sentier qui nous mènera sur les hauteurs. Je me sens mieux, les muscles sont chauds, la succession de petites descentes et de petites montées permette un rythme assez rapide. Environ 4km d’effectués, le tracé redescend ensuite sur Autrans. La descente est assez raide et glissante, mais je me relâche bien ce qui me permet de doublet quelques concurrents plus prudents. La descente terminée, me voici sur une piste roulante et plutôt plate nous amenant aux Gonnets puis au Caravaneige. Un petit passage dans le centre d’Autrans où un petit ravitaillement, où je ne prends pas le temps de m’arrêté, nous attend. Je ressors rapidement du village pour prendre la direction du Bourg de Dessous. Le froid et l’humidité m’empêche d’être à mon aise. Je me sens vidé mais je tiens bon. Une légère montée en sous bois direction l’auberge du Banc de l’Ours et le 2ème ravitaillement. Afin de perdre le moins de temps possible, je saisis une tranche de pain d’épice au « vol » est continu tout en trottinant. Peut de temps après, une pente raide se dresse devant moi. On dirait une sorte de mini canyon. Courir y est quasiment impossible et le froid continu son œuvre. J’ai l’impression, à chaque minute qui passe, d’en être qu’au stade de l’échauffement. Les muscles des jambes sont tétanisés, le haut du corps glacé… A la sortie du canyon, je tombe sur une piste forestière beaucoup plus douce. La relance est dure, mais j’arrive à reprendre un rythme de course satisfaisant. 10km de parcouru quand j’arrive à la bifurcation des 12 et 24km. Une fois l’embranchement passé, j’aperçois posé au sol un petit panneau sur lequel est écrit 14km… La moitié de parcours n’est pas encore franchie et la fin du parcours s’annonce difficile. 4 km plus loin, le refuge de Gève et le dernier ravitaillement. Comme aux deux précédents, pas question de s’arrêter. J’ai bien assez froid comme ça sans me refroidir d’avantage. Je refais juste le plein de mon bidon et repars aussitôt. Il ne reste plus que 10km à parcourir. Un petit passage à proximité du Lac aux Fées et je poursuis mon retour sur Autrans. Baladeur sur les oreilles, j’essaie de faire abstraction du froid et de la douleur aux jambes. Je sens les crampes approchées mais pour l’instant, ça va. Un panneau 3km puis 2 et enfin 1km. Qu’est-ce que de « petits » kilomètre peuvent être long à parcourir. Autrans en vu, reste environ 500m quand j’aperçois ma petite femme qui m’accompagne en courant jusqu’à l’arrivée. Je passe la ligne. Verdict : 2h50.
Glacé, vidé, je prends la direction de la voiture afin de vite me changer. Il y a bien des douches, mais plus d’eau chaude. C’est au dessus de mes forces. Je me change. Stéphanie et moi prenons le direction de la Raviole Party… Malheureusement, le froid a visiblement fait bien plus que me scier les jambes. Maux de ventre et nausées… impossible d’avaler quoi que ce soit. Nous rentrons à St Nizier avec quelques arrêts « sauvage » en bordure de route (je passe les détails). Une fois arrivé, direction le lit pour une bonne petite sieste de 3 heures de laquelle je me réveillerai comme neuf et AFFAME…
BILAN : Course très dure mentalement et physiquement à cause du froid. Classement très loin de mes attentes.
POINTS A AMELIORES : Ajouts de BEAUCOUP de dénivelé dans mes entrainements et plus de fractionné en côte
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